Heureux qui, comme le spectateur au cinéma, fait un long voyage. Les meilleurs raconteurs sont ceux qui parviennent à embrasser des millénaires, c’est peut être la raison pour laquelle les américains sont les aèdes de ce temps, à tous points de vue. Problème : ils sombrent souvent dans le spectaculaire. Peut on le leur reprocher ? Tentative de réponse là : Odysseus
On y fera référence aussi bien à Homère (L’Odyssée) qu’à Sturges (les Voyages de Sullivan), qu’aux frères Coen (O’Brother, where art thou ?). On se demandera, du coup, si O’Brother n’est pas, malgré les insuffisances apparentes de son recul critique vis à vis de la réalité dont il semble être l’image, l’exemple même de ce qu’est censé être, essentiellement, le cinéma. C’est du moins une hypothèse.
Le cinéma c’est « Le ruban blanc » ou « Irène » pour n,e parler que des films actuellement à l’affiche. Ca peut être aussi la filmographie complète de Bresson (mais là c’est du cinématographe) : le reste c’est de la bouillie impérialiste, les frères Coen y compris.
J’ai pris de bonnes résolutions ce amtin : je ferai dorénavant dans la nuance.
Au moins, ça devrait raccourcir les cours d’histoire du cinéma ! 🙂
Faisons de même avec tous les autres arts, et on devrait pouvoir boucler le programme d’histoire de l’art en un mois, ça permettra de correctes économies dans l’éducation nationale !