Copé et ses potes (et pôtesses, ne mélangeons pas les cochons et les soubrettes) du mariage-que-pour-leur-gueule, du Printemps-des-bourges et du salon-beige ont besoin de se refaire une santé. Les affaires, les soupçons qui gangrènent les beaux édifices électoraux et qui fissurent les positions tellement acquises qu’elles sont considérées comme des dus (à moins que ce soit plutôt la gangrène qui provoque les soupçons, les affaires, et la fragilisation des monopoles et des privilèges captés sur le peuple…), on comprend que tout ce petit monde puisse chercher à rebondir vers de nouvelles préoccupations, de nouveaux scandales, d’autres « affaires ». Et Farida Belghoul ne parviendra pas, même en stealth mode, à détourner à elle seule l’attention de l’électorat vers des dangers fantasmés.
Voici de quoi les exciter un peu (Petiiiits, petits, peeeeetiiiiiiiits !!!) : les bibliothèques de la ville de Paris proposent tout un tas de fascicules sur des thèmes les plus variés, histoire d’élargir le champ culturel de leurs abonnés.
Un des derniers guides adressés aux adultes et (c’est bien précisé) à la jeunesse est le suivant :
[iframe frameborder= »0″ width= »240″ height= »210″ title= »Homosexualité : romans, documentaires, BD, albums / Bibliothèque Oscar Wilde – Ville de Paris » src= »http://b14-sigbermes.apps.paris.fr/userfiles/file/Bibliographies/homosex-romans/homosex-romans/flash/../assets/flash/page.html?link=http%3A%2F%2Fb14%2Dsigbermes%2Eapps%2Eparis%2Efr%2Fuserfiles%2Ffile%2FBibliographies%2Fhomosex%2Dromans%2Fhomosex%2Dromans%2Ehtml » type= »text/html » scrolling= »no » marginwidth= »0″ marginheight= »0″></iframe]A partir de la page 14, ce ne sont que des propositions de littérature destinée à l’enfance et à la jeunesse. On aurait l’intention d’ensemencer le Mal dans les esprits juvéniles, on ne s’y prendrait pas autrement !
Tremblez, amateurs de thé ! Mobilisez vous, on tente de nouveau de détourner les futures forces vives de la nation du droit chemin !!
J’hésite entre :
« Just as every cop is a criminal
And all the sinners, Saints »
et
« ‘Cause while the sinners sin, the children play »
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l’on disperse ?
Est-ce qu’aujourd’hui au moins quelqu’un te berce ?
Je découvre ces paroles de Miossec, d’un album que je n’ai pas encore écouté !
J’ai un peu délaissé la chanson française de cette génération (pour des raisons qui m’échappent, j’ai plutôt écouté du rap ou des choses faites par des collégiens (Fauve, principalement).
je réalise que j’ai un retard à rattraper (et du retard à l’écriture, aussi, dirait-on !)
Oh qu’est-ce que tu fais ? Arrête !
Qu’est-ce qu’il te prend de faire des trucs pareil ?
Pourquoi tu te fais du mal comme ça ?
Qu’est ce qui ne va pas ? Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire
Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais
Regarde-moi dans les yeux. Regarde-moi. On s’en branle, c’est pas important
Moi je te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu
D’ailleurs, je ne m’en suis toujours pas remis
Et puis comment je ferais sans toi moi ?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi ?
Ca ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible
Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller
Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles
Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent, c’est que quelqu’un les pousse du pied
« On est de ceux qui guérissent ».
Soit.
Mais de quelle maladie ?!
Mais du blizzard, bien sûr, du blizzard ! Le blizzard, vous dis-je !