White Spirit

In "CE QUI SE PASSE", CHOSES VUES, MIND STORM, PROPAGANDA
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En complément de l’article précédent :

Une chronique d’un abonné du monde, Christian T., paysan, qui s’intéresse à la manière dont le PS tremblerait devant la perspective d’une dissolution aboutissant à une cohabitation. Ce n’est pas tout à fait mon angle, mais j’aime bien quand des perspectives politiques divergentes se croisent.

Un post d’un blogueur qui envisage la même hypothèse, et se pose une question qui ne m’avait même pas commencé à mettre le petit doigt de pied dans les méandres encombrés de mon cerveau : Où sont, sur la question des retraites, les intellectuels d’habitudes si prompts à encombrer les plateaux télé pour donner leur avis ? Les zones de débats médiatiques sont si désertes que Kad Mérad y a l’air bien seul (et bien con, aussi), quand au détour d’une promo (il est tout le temps en promo, c’est à se demander quand il tourne les films qu’il vend (en fait, on ne se le demande plus dès qu’on les voit, ces produits), on lui demande si il est pour la grève générale, qu’il prend bien 4 ou 5 secondes pour y « réfléchir » (encore faudrait il se mettre d’accord sur le sens qu’on donne à ce mot…) avant de répondre « La grève générale ? Non, je suis contre ». Raphaël Jornet relaie aussi ses articles sur Mediapart. Des fois, je me dis que je ne suis pas du tout habile pour diffuser les miens. Mais je prends déjà pas la parole an AG d’établissement, alors sur Mediapart…

et

Un communiqué de la gauche unitaire tirant les conclusions qui s’imposent de la situation politique qui est la nôtre aujourd’hui.

Un élément de rhétorique, tout de même, qui me semble intéressant. Autant j’adhère à l’idée selon laquelle la logique voudrait qu’on dissolve l’assemblée, autant je doute que le résultat d’un tel vote donne mandat à une majorité radicalement différente pour mener à bien des réformes nécessaires sans soumission au marché. Mieux, le tract de la gauche unitaire affirme qu’une gauche unitaire n’hésitera pas à gouverner contre les banques, le patronat et le FMI. Evidemment, on devine qui est visé, mais écrire une telle phrase ne peut vouloir dire que deux choses. Soit qu’on gouvernera sans moyens (« contre les banques », ça veut dire « sans les banques », et on discerne mal quels moyens sont mis au service de cette politique; on peut aussi dire « nous n’hésiterons pas à faire la guerre contre l’armée »), soit qu’on ne gouvernera pas du tout, c’est à dire qu’en fait, on n’affirme ce qu’on affirme que parce qu’en fait, on n’a aucune intention d’être élu.

Pour autant, partager des analyses, c’est déjà un début non négligeable. C’est même l’essentiel.

1 Comment

  1. Ah ben ça, je dois reconnaître que ça me troue le cul : un tract de la Gauche unitaire sur le blog du jkrsb. 15-0, camarade !

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