Petit standbye sur les terres de l’excès, parce qu’un peu de boulot sur les terres plus raisonnables de l’outremonde.
Du coup, je renvoie les quelques fidèles à une espèce de messe païennes orchestrée par un Lucrèce qui, en bon vieil épicurien, a bien envie de bouffer du superstitieux, tout en sauvant le récit. C’est que les mythes ont besoin qu’on n’y croie qu’à moitié, sous peine d’oublier que c’est bel et bien à cette vie qu’ils invitent, et non à un hypothéthique au-delà. D’ailleurs, pour en être convaincu, il suffirait de les lire : tous ceux qui se donnent pour espoir d’atteindre les territoires sacrés des dieux seront cruellement punis. Autant dire que les mythes renvoient l’homme à son propre monde, et l’enjoignent d’y demeurer à sa place, tout en insufflant en lui l’énergie du dépassement. Dès lors, le salut ne sera plus dans la sortie du monde, mais plutôt dans une espèce d’involution intérieure, un mouvement permanent vers un objectif jamais atteint, qui pourrait tout à fait se nommer « désir ».
Accessoirement, ça parle aussi un peu de Breaking Bad, qui fait quand même partie de ce qui se fait de mieux pour les écrans plats aujourd’hui.
L’association Lucrèce/Walter White, c’est en cliquant ici même.
Sinon, pour ici même, je vous prépare des catalogues de noel, si jamais certains sont en manque d’idées pour les fêtes.
Si si, vous verrez.
Euh je comprends rien du tout… Ca doit être normal, je dois pas avoir la télé qu’il faut. Bon Lucrèce, j’ai compris qui c’est, quand même.