Il se trouve que je participe au « dispositif » Lycéens au cinéma, qui a pour objectif d’emmener plusieurs fois dans l’année des élèves découvrir gratuitement des films. On ne sait pas pourquoi cela n’est pas déjà au programme de tous les élèves, et ce dès le plus jeune age, mais bon, on se contente de ce qu’on nous offre déjà. Il y a cette année au programme un Hitchcock (réalisateur qui revient d’ailleurs assez souvent dans le programme, d’année en année). C’est La Mort aux trousses qui est proposé cette semaine à mes élèves, aussi leur ai-je proposé, en plus du dossier gracieusement offert par la région, le fac similé (en somme, le scan) d’une interview de Hitchcock par Douchet, dans les Cahiers du Cinéma de Décembre 1959, au moment de la sortie en France du film. L’interview est assez intéressante, Hitchcock y cabotine quelque peu, il détourne aussi l’attention des véritables enjeux de son film, mais ce n’est pas étonnant : le film joue de bout en bout, lui même, la partition de ce brouillage général des pistes. Douchet, à lire le livre qu’il consacrera plus tard à Hitchcock, n’était pas dupe. A lire, aussi, dans le même numéro 102 des Cahiers, la critique du film par Luc Moullet, autre nom qu’on aime lire en sachant ce qu’entre temps il aura lui même proposé au cinéma. Pour récupérer tout ça, ça se passe là : Hitchcock par lui-même
Ubris
Je vais et je viens, entre Terriens