Il va falloir s’y faire, depuis quelques jours, la Novlangue révise notre vocabulaire quotidien. On fait le point :
On ne dit plus « UMP », on dit « Mouvement Populaire » (et on ne sourit pas en entendant ça, et ce même si quelque chose me dit que ça doit crisper un peu le sourire ultrabright du lecteur du Fig’mag’, quand il s’entend décrire comme « populaire » (mais peut être cela permet-il à Xavier Bertrand de croire qu’il dirige vraiment un parti politique : à lui le mouvement populaire, à Sarko l’UMP, qu’on conserve au chaud pour que le fiston le reprenne quand tout le monde sera suffisamment lobotomisé pour laisser faire sans rien dire ?))
On ne dit plus « Droite », on dit « réformiste » (on aurait pu choisir « réformaniaque », mais bon…)
On ne dit plus « Gauche », on dit « conservateur ».
Pour compléter, on lira avec intérêt le « Pourquoi les pauvres votent à droite » de Thomas Frank, puis le dernier chapitre de « 1984 » (décidément), sur la novlangue, enfin le livre d’Eric Hazan, « La LQR, la propagande au quotidien« .
On est en plein dedans.
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D’hier et demain
Le vent les portera